Après la première édition tenue à Ho Chi Minh au Vietnam en avril 2013 et le premier Campus international organisé à Bamako au Mali en 2014, le second Campus international dont l’un des objectifs est de promouvoir les rencontres inter barreaux à l’international autour des formations, se tiendra pour la première fois au Gabon du 4 au 5 mai prochains. Selon l’Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires (Ohada), l’activité, au Gabon, se déroulera autour des thèmes : développement durable, politique environnementale, responsabilité sociétale de l’entreprise et de l’avocat, problématiques de droit économique et de droits humains.
Inspiré du programme campus organisé depuis 2007, par l’Ordre des avocats de Paris, qui rassemble chaque année dans la capitale française plus de 3 500 participants souhaitant actualiser leurs connaissances et s’ouvrir à de nouveaux domaines du droit ou de la culture juridique, Campus international se déroule chaque année à l’étranger et propose aux participants de suivre pendant plusieurs jours des conférences juridiques sur des sujets divers. Sont souvent organisés des échanges sur les thèmes de la profession, du développement des activités juridiques et des opportunités du marché dans la région concernée, des rencontres avec des entreprises et le tissu économique, ainsi qu’avec les autorités publiques du pays d’accueil.
Pour cette année, le campus international se tiendra donc sur deux jours à Libreville. Les travaux seront notamment consacrés aux nouveaux défis économiques et aux droits humains. En matière de défis économiques, sont retenus au programme : les techniques contractuelles au service du développement économique de l’Afrique, les nouveaux marchés du numérique et des télécoms, les aspects déontologiques et les regards croisés franco-africains sur la Caisse autonome de règlement pécuniaire des avocats (Carpa) et le maniement de fonds.
Au sujet des droits humains, il sera question de la responsabilité sociétale de l’entreprise et de l’avocat, de droit de l’environnement, du rôle de l’avocat dans la société pour l’accès à l’éducation ou à la santé, de la protection des droits des femmes et des mineurs, de la défense des plus vulnérables et pour finir de l’avocat dans les instances internationales.