Le gouvernement a récemment lancé un appel d’offres pour la fourniture de table-bancs.
En sus des discussions relatives au traitement salarial et autres vacations ou primes ainsi qu’à la régularisation de la situation administrative de certains enseignants, le gouvernement et ses partenaires réfléchissent à la fourniture des établissements en matériels didactiques, notamment les bureaux, tableaux et table-bancs. A l’heure qu’il est, les table-bancs constituent la préoccupation du ministère de l’Education nationale. Alors que plusieurs écoles en sont de moins en moins pourvues, le gouvernement a lancé, le 15 avril courant, un appel d’offres pour la fourniture des écoles des provinces de l’Estuaire, du Haut-Ogooué, de l’Ogooué-Maritime et du Woleu-Ntem.
Cet appel d’offres, destiné aux petites et moyennes entreprises (PME) locales, doit déboucher sur la fourniture de 13 000 table-bancs dont 5000 pour les écoles de l’Estuaire, 2 500 pour celles du Haut-Ogooué, 3000 pour l’Ogooué-Maritime et 2 500 pour le Woleu-Ntem.
Si cet appel d’offres doit permettre de combler un manque criard, il reste que les difficultés rencontrées dans les écoles sont nombreuses. Les besoins ne se limitent donc pas aux seules table-bancs. A chaque rentrée, les responsables d’établissements ne manquent pas d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur l’insécurité ou la vétusté de certains bâtiments voire l’absence de salles de classe supplémentaires capables d’accueillir les apprenants, dont le nombre n’a pas cessé d’augmenter, rendant inévitable la mise en œuvre du «turn over». Sauf que pour l’heure, la construction de nouveaux bâtiments à travers le pays semble loin d’être dans les projets du gouvernement.
