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Dette : Le Gabon veut réviser ses échéanciers avec la chine
Publié le samedi 16 avril 2016   |  Autre presse


Le
© Xinhua
Le président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC), Yu Zhengsheng, en visite à Libreville, s`est entretenu avec le président Ali Bongo Ondimba


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La visite de Yu Zengsheng, président de la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) au Gabon a été l’occasion pour la partie gabonaise d’évoquer certaines préoccupations relative à la dette.

Au cours des échanges avec Yu Zengsheng, le Premier ministre gabonais a plaidé pour un rééchelonnement de la dette du Gabon vis-à-vis de la Chine. La demande est faite afin de permettre au gouvernement d’asseoir l’ensemble des investissements et des projets structurants.
Le rééchelonnement est une pratique par laquelle un débiteur, prévoyant de n'être plus en mesure de régler les échéances futures de sa dette selon les conditions initialement prévues, obtient de son créancier qu'il consente à réduire le montant de chacune d'elles et à prolonger la durée de leur remboursement.

Pour Ona Ondo, l’invite, intervient à une période où face à la crise pétrolière notamment avec la chute du prix de son baril, la diversification de l’économie attenue les lourdes conséquences qui s’annonçaient.
Selon la direction générale de la dette, au compte de la seule année 2015, le pays a sollicité auprès de l’Empire du milieu un montant de près de 218,59 milliards de FCFA. Cette somme réponds à des besoins bien définis : Une somme de près de 56 milliards a été consacrée au projet de conception de construction du stade de Port-Gentil le financement a été fait par la banque Industrielle et commerciale de Chine (Lcbc), la maturité de ce prêt est de 10 ans avec un différé de 1,5 an.

En ce qui concerne le projet de conception et de construction du stade d’Oyem, c’est également un financement de Lcbc, il est de 47,5 milliards de FCFA dont la maturité est de 10 ans avec un différé de 1,5 an.
La banque d’import-export de Chine (Eximbank) quant à elle a financé la construction de la route conjonctive de Port-Gentil (Farasol-Mbega) pour un montant de 57,09 milliards de FCFA dont la maturité est de 15 ans avec un différé de 3 ans.
Après avoir rappelé les secteurs d’activités dans lesquels l’Empire du milieu s’investit dans notre pays, pour ce qui est de la santé, l’énergie, les infrastructures, la formation et l’environnement, Daniel Ona Ondo a souhaité que la Chine densifie davantage sa présence dans l’économie gabonaise à travers l’implantation d’une banque chinoise au Gabon.

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