Alors qu'une grogne de ses agents secoue depuis plusieurs mois déjà Gabon Télécom, va-t-on assister à une embellie du climat de travail au sein de cette société ? Cette question, quoique posée à de nombreuses reprises, méritait à nouveau de l'être, mercredi dernier, au sortir de l'assemblée générale du Syndicat national des agents des Télécommunications (Synatel), au Centre national des communications (Cenacom). Ces assises avaient pour but d'amener les personnels à se prononcer sur la signature ou non d'une convention d'établissement proposée par leur employeur, lundi dernier. Elle s'est soldée par un "oui" massif.
L'effet positif majeur de ce "oui" est l'harmonisation des salaires tant réclamée entre les agents de l'ancienne Gabon Télécom et ceux de Libertis, à compter du 20 avril prochain (les deux entités ne font plus qu'une depuis leur fusion en 2007). Autre avancée en perspective, le paiement des émoluments liés à la cession des 5 % des actions de l’État aux travailleurs, prévu lors de l'assemblée générale des actionnaires du 3 mai prochain. Une prime qui trouve son fondement, pour rappel, dans les dispositions de l'article 7.3.1 du pacte d'actionnaires.