L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) vient d’acquérir de nouveaux moyens techniques pour mieux surveiller la qualité des prestations des opérateurs privés.
L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) vient d’acquérir un nouvel outil pour évaluer la qualité des services fournis par les opérateurs. Il s’agit d’une solution de surveillance réseaux dénommée Contrôle continu de la disponibilité des services mobiles (CNQC). «Avec ce nouveau type de contrôle, l’Arcep va pouvoir contraindre, preuves à l’appui, les opérateurs à améliorer la disponibilité de leurs réseaux et, en particulier, réduire leurs temps de relève de dérangement, jugés anormalement élevés aujourd’hui», a souligné le conseiller du président de l’Arcep en charge de la qualité des services.
Fournie par la société G-Tech, cette solution est basée sur une automatisation complète de la collecte des données et une visualisation en temps réel des résultats. Selon son promoteur, «aucune modification des données initiales ou des résultats n’est possible» avec ce système. «La solution garantit à l’Arcep des informations complètes et incontestables sur l’état de disponibilité des réseaux de téléphonie mobile, 24h/24 et 7 jours/7», a poursuivi Olivier Ghibaudo.
Egalement disponible au Tchad et bientôt au Cameroun, la nouvelle solution renseigne réellement sur la disponibilité du réseau mobile ou encore sur la qualité des débits internet. Il y a quelques semaines, l’Arcep a menacé de réduire d’un an ou plus les licences d’exploitation des sociétés qui persistent à ne pas améliorer la qualité de leurs réseaux.