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Procès: Jacques Alain Bitsi, de nouveau à la barre
Publié le mercredi 13 avril 2016   |  Gaboneco




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L’affaire de feu Moucketou Moucketou Léna Marcelle, l’étudiante de l’Université Omar Bongo assassinée le 17 décembre 2011 vient d’enregistrer un nouveau rebondissement voir un revirement à 360°C. Et pour preuve, la cour de cassation de Libreville a annulé l’arrêt du 03 juin 2014 qui condamnait Jacques Alain Bitsi, le professeur avec qui la défunte s’était liée d’amitié.L’analyse de cette affaire et du premier rendu de justice a été faite, hier mardi 12 mars, à la Chambre de Commerce de Libreville, lors de la conférence de presse organisée par les maîtres Maguisset Cédric et Bertrand Homa Moussavou, tous deux avocats de l’accusé.
La décision de l’arrêt de déférer fait grief du motif « qu’il est constant qu’en quittant son domicile jusqu’à l’heure de son procès, mademoiselle Moucketou Moucketou Léna Marcelle était en compagnie de sieur Bitsi ( …) il s’agit là d’une indication de pure forme qui ne renseigne ni sur l’imputabilité, ni sur la justification du dispositif, la motivation de pure forme étant assimilée à un défaut de motifs. Tel est le cas en droit » a déclaré Bertrand Homa Moussavou, conseil de Bitsi.

Les magistrats, selon les dires des conseils de Bitsi, ont donc volontairement oublié de mettre en application le principe d’imputabilité qui les oblige à prouver matériellement la culpabilité de leur client. « Le terme autopsie veut dire ‘’voir de ses propres yeux’’ Cela dit, lorsqu’un médecin pratique une autopsie, il est de son devoir de rapporter ce qu’il voit et non ce qu’il voudrait voir, ce qu’il suppute ou subodore dire qu’ ‘’il semble’’ c’est qu’il n’est pas sûr de ce qu’il voit » a déclaré Maguisset Cédric, conseil de Bitsi.

A ce qui semble, les juges siégeant au procès contradictoire n’auraient pas selon les mêmes avocats, tenu compte de la version de l’accusé encore moins du constat de police, des pompiers ou des témoins visuels qui attestent formellement la thèse de l’accident. Selon l’avocat Maguisset Cédric, « le 17 décembre 2011 à 21 heures, deux personnes adultes et consentantes dont l’une est une étudiante en psychologie et l’autre son professeur sortent d’un restaurant après un diner et font une promenade sur le front de mer, le dos tourné au sens de la marche des véhiculse. Un véhicule conduit par une personne de race blanche, (selon les témoins oculaires de la scène), arrive à vive allure à hauteur du cyber IPI9, à la sortie de la légère courbe située avant Jeanne Ebori, le véhicule heurte violemment les piétons qui marchaient sur le trottoir sous l’effet du choc, l’étudiante et son enseignant sont tous deux projetés, l’étudiante contre le tronc d’un fromager, l’enseignant sur le sable de la mer. L’étudiante meurt sur le champ ».

A la suite du rendu de la Cour Criminelle de Libreville du 03 juin 2014 qui le déclarait coupable du meurtre de l’étudiante Moucketou Moucketou Léna Marcelle, le professeur Jacques Alain Batsi avait écopé de 22 ans de réclusion criminelle dont 5 ans de sursis et une amende de 50 000 000 de francs CFA à verser à la famille de la défunte à titre de dommages et intérêts. Ce rendu de justice vient d’être annulé après un pourvoi en cassation déposé le 05 juin 2014 par les conseils de l’accusé est donc à reprendre pour tenir compte de tous les éléments de la défense. « Le rétablissement de l’équilibre du fait que les médias s’en sont donnés à cœur joie lors de cette affaire au point d’accuser notre client et à cause de notre action car l’imputabilité n’est pas démontrée dans cette affaire. D’où notre action » a conclu Bertrand Homa Moussavou conseil de Bitsi Jacques Alain.

Tony Muru

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