Le secrétaire général de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) se dit victime d’une campagne diffamatoire menée par certains adhérents.
Objet d’une campagne médiatique initiée par un «collectif d’adhérents de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep)», Paul Aimé Bagafou a vivement réagi dans les colonnes de La Loupe. Affirmant ne plus parler au nom de l’Onep, il s’est dit peu inquiété par cette campagne : «Ces tentatives de décrédibilisation ne m’affectent pas car ceux qui en sont à l’origine visent la mauvaise cible et je connais leur moralité et le moment venu, je les exposerai, tous autant qu’ils sont», a-t-il menacé.
Dans une requête adressée au président du tribunal de première instance de Port-Gentil, le 18 mars dernier, le collectif dénonce «des actes de violation flagrante des statuts de l’Onep». S’il n’avait encore réagi jusqu’ici, Paul Aimé Bagafou a affirmé que son silence n’est ni un aveu de culpabilité, ni de faiblesse et encore moins la résultante d’une quelconque peur. «Je ne mène pas de combats d’arrière-garde ni contre ceux qui se sont construits des villas et montés des entreprises hier sur le dos de l’Onep, ni contre leurs disciples aujourd’hui, motivés par le leurre de l’argent facile, les pensions complètes dans les hôtels de Libreville et les promotions parfois comme conseillers de leurs DG», a-t-il plaidé. «Je ne suis ni le premier, ni le dernier à subir les méthodes sordides d’un régime aux abois. Au contraire, c’est dans cette adversité puante que nous puisons toute notre détermination (…) La patrie ou la mort, nous vaincrons», a-t-il conclu.
Pour sa part, le bureau national de l’Onep a dénoncé la démarche initiée par le collectif des adhérents. «Cela constitue une grave menace de déstabilisation, un acte tendant à détruire l’honneur et la considération de notre chère organisation», a déploré le secrétaire général adjoint de l’Onep. «Un acte qui porte atteinte à l’unité de notre organisation syndicale», a poursuivi Sylvain Mayabi Binet.