Poussé vers la porte de sortie par plusieurs responsables de clubs et des ligues provinciales de taekwondo, le président fédéral, Dr Augustin Mouinga a été sommé au cours d’une assemblée générale, tenue le weekend dernier à Libreville, de ne plus agir au nom de la discipline. Laquelle discipline est désormais pilotée par une commission ad hoc, présidée par Nadia Mombo Mbori.
Certains responsables de clubs et de ligues de taekwondo ont porté sur les fonts baptismaux, le weekend dernier à Libreville, lors d’une assemblée générale extraordinaire, une commission ad hoc, chargée de gérer les affaires courantes. Une autre mission confiée à cette commission ad hoc réside dans l’organisation d’une assemblée générale élective dans les plus brefs délais. Une décision écartant le président fédéral Dr Augustin Mouinga de la gestion de la discipline.
Les pairs de ce dernier lui reprochent d’avoir mal géré le taekwondo. Du coup, ils réclament purement et simplement son départ. L’intéressé, pour sa part, tient à demeurer aux affaires. A noter que depuis un peu plus d’un an les dissidents appellent à la réorganisation de leur discipline, mais n’avaient pas jusqu’à ce jour obtenu gain de cause. Une situation justifiant la tenue de ladite assemblée générale extraordinaire ayant débouché sur la mise en place d’une commission ad hoc, présidée par Nadia Mombo Mbori. Cette dernière doit gérer les affaires courantes et organiser très rapidement une assemblée générale élective. Petit bémol, l’assemblée générale extraordinaire s’est déroulée en l’absence des représentants du ministère de tutelle. Les décisions prises lors de cette rencontre ont-elles force de loi ?