Des tomates et piments, issus de la production agricole locale, la promesse avait pourtant été faite pour le mois dernier ! Seulement à ce jour, les premières récoltes tardent à voir le jour. Quid de la promesse faite par les autorités, au lancement de cet ambitieux programme agricole ?
La date du 28 décembre 2015, est gravée dans la mémoire des participants à la conférence de presse, organisée dans la commune d’Akanda, par le Coordonnateur du projet Graine, Léandre Bouloubou. Lors de cette allocution, ce dernier, outre la présentation du bilan d’activité à mi-parcours du programme, avait promis que les premières récoltes verraient le jour au mois de mars de l’année en cours. « Nous y arriverons », c’était la promesse faite par le coordonnateur. En mars 2016, les Gabonais devaient selon les perspectives dressées, consommer des tomates et du piment issus du terroir. Or le mois de mars vient de s’achever et toujours pas l’ombre d’une quelconque récolte. De quoi susciter l’étonnement et la surprise de nombreuses personnes !
Par ailleurs, les mêmes perspectives faisaient état de la mise à disposition sur lz marché local de 500 tonnes de bananes et 600 tonnes de manioc, en septembre prochain. Cette échéance sera-t-elle respectée ?
Couverture
Lancé en 2014, Graine est un vaste programme de développement agricole qui ambitionne de rompre la dépendance du Gabon aux produits importés, coûtant annuellement à l’Etat près de 300 milliards de francs CFA. Depuis son lancement, ce projet agricole a enregistré quelques avancées significatives. Et pour preuve, il couvre à ce jour 5 villes : Makokou, Oyem, Koula-Moutou, Franceville et Ndendé. Toutefois, les populations attendent toujours les retombées dudit programme.