Après sa nomination comme membre du comité permanent du parti démocratique gabonais le 4 Avril 2016, en remplacement de Guy Nzouba Ndama suite à sa démission, l’actuel ministre de la Jeunesse et des Sports, Monsieur Blaise Louembe a tenu des propos forts en affirmant que le PDG est aussi son héritage. Ce dernier se dit prêt à relever le défi et à faire prospérer son parti comme cela avait déjà été fait par les "grands" à leur tour.
Blaise Louembe a sereinement accepté le départ de son prédécesseur mais cependant il a ajouté que le fonctionnement du parti ne sera pas affecté :
"Les hommes s’en vont d’autres reviennent c’est le cycle normal du renouvellement des ressources humaines il n’y a pas péril dans la demeure et nous restons mobiliser jusqu’à la victoire totale. (...) Et nous n’avons aucun scrupule à le dire, aujourd’hui on a perdu un ainé, nous lui devons beaucoup de respect mais il est parti pour des raisons personnelles ça ne doit pas démobiliser les troupes, puisqu’il est parti au dernier jour il se sentait encore très bien dans la maison (...) ce n’est pas un problème fondamental au parti c’est lui qui a voulu partir donc tous ceux qui sont restés nous allons tout faire pour que la victoire totale soit comme s’il avait été là."
Il a également tenu à rassurer l’opinion de son parti comme un PDG qui reste fort et que les membres actuels sont également des héritiers prêts à relever les défis à venir :
"Aujourd’hui on entend dire que le PDG est en déliquescence, qu’il va mourir, mais qui a fait ce PDG, ce sont les grands, nous héritons comme eux aussi à 50 ans d’un PDG qu’ils ont fait prospérer, nous aussi à 50 ans et poussières nous héritons d’un PDG que nous allons faire prospérer."
Cependant, la notion d’héritage revient dans un contexte particulier où d’autres membres exclus du PDG, le Rassemblement Héritage et Modernité menés par les députés exclus Michel Menga et Barro Chambrier.
Le duel entre héritiers semble être lancé par l’actuel Ministre des Sports.
Blaise Louembe apparait ici comme un homme prêt à défendre son parti et à fièrement le représenter dans sa province de l’Ogooué Lolo, surtout prêt à remplacer un passage de près de deux décennies, de l’ancien Président de l’Assemblée nationale et actuel candidat aux élections présidentielles.
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