Une résidence privée d’Okala, dans le 1er arrondissement de Libreville, l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba-Ndama, a annoncé, hier, sa candidature à la prochaine élection présidentielle. Avant d’inviter les uns et les autres à se lever pour sauver le Gabon.
Le ton particulièrement grave, devant une foule dense d’anonymes et d’un aréopage de personnalités politiques et ceux se réclamant du ’’Rassemblement PDG Héritage et Modernité’’. Il s’est montré très critique à l’égard de la gouvernance actuelle frappée, selon lui, d’asthénie. A en juger notamment, a-t-il précisé, par ’ ’ l’abandon de nombreux projets lancés à grands renforts médiatiques’’. Le tout, a-t-il fait valoir, doublé ’’ d’une impertinence irrévérencieuse semée à tout vent’’. A entendre le natif de Koula-Moutou, ’’ tout se passe comme si la rhétorique était devenue un mode de gouvernance à part entière, qu’elle avait remplacé l’action contre le caractère pragmatique qui sous-tend l’idée même de politique à la base’’.
C’est comme qui dirait, pour redonner tout sens à la parole politique, que l’ancien député de la Lolo-Wagna briguera, en août prochain, les suffrages de ses compatriotes en espérant que, pris d’amnésie, ils auront oublié que lui, Nzouba Ndama, de par sa position et son action, est bien plus comptable que beaucoup d’autres de la situation qu’il dépeint aujourd’hui.