Contribution de son excellence Ali Bongo Ondimba, President de la République Gabonaise au Sommet sur la sécurité nucléaire à Washington DC, le 1er avril 2016.
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Monsieur le Président des Etats Unis d’Amérique, Mesdames et Messieurs les Chefs d’Etats et de Gouvernement,
Monsieur le Secrétaire Général de l’Organisation des Nations Unies,
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégations, Mesdames, Messieurs,
Je félicite le Président OBAMA pour la tenue de ce quatrième Sommet,
au moment où le monde doit faire face à une menace terroriste aux multiples visages, dont le terrorisme nucléaire.
Cette question concerne le continent africain non seulement parce que certains de nos pays produisent des matières premières radioactives, mais aussi, parce que la question de l’énergie nucléaire apparait de plus en plus comme une partie de la solution pour électrifier le continent. En effet,
o Plus de 70% de la population africaine n’a pas accès à l’énergie ;
o L’industrialisation est un impératif pour la stabilité politique, économique et sociale du continent ;
o L’énergie devra être propre pour éviter d’accentuer le réchauffement climatique.
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De fait, les seules énergies renouvelables ne suffiront pas à satisfaire les besoins de l’Afrique ; certains pays envisagent par conséquent se tourner vers le nucléaire. Ce qui nemanquera pas d’exposer le continent aux risques et menaces liées au terrorisme dans le domaine du nucléaire.
(Tout le monde se souviendra de l’attentat suicide d’Arlit au Niger).
C’est la raison pour laquelle nous devons nous employer à mettre en œuvre les engagements du sommet de la Haye (2014) en particulier le renforcement de la coopération internationale dans le domaine du renseignement pour la protection des sites et pour lutter contre l’utilisation criminelle des matières radioactives.
o Identification des spécialistes à risque dans le domaine nucléaire ;
o Amélioration de la traçabilité des matières radioactives et en particulier des déchets radioactifs ;
Mon pays tient à assumer sa responsabilité en matière de sécurisation des matières nucléaires. C’est tout le sens qu’il faut donner à l’organisation de l’Atelier National de sensibilisation en mars 2014 à Libreville, et la mise en place de l’Agence Gabonaise de Sureté et de Sécurité nucléaire.
