Démissions au sein du parti au pouvoir, guerre d’égos dans l’opposition : à quelques mois de la présidentielle au Gabon, petits calculs et grandes manoeuvres ont déjà commencé à Libreville.
Rien ne va plus au Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir). L’annonce mardi de sa candidature à la présidentielle par le patron démissionnaire de l’Assemblée nationale gabonaise, Guy Nzouba Ndama, figure politique bien connue dans le pays, est un coup de massue, même si beaucoup s’y attendaient depuis sa démission du perchoir la semaine dernière.
L’ex-numéro trois du régime sera donc l’un des principaux rivaux du président Ali Bongo Ondimba, candidat à un deuxième septennat.
Autres concurrents affichés: l’ancien président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, qui bat campagne depuis des mois, et le deuxième Premier ministre d’Ali Bongo, Raymond Ndong Sima.
Le scrutin à un seul tour, dont la date n’a pas été officiellement annoncée, devrait se tenir fin août, selon des sources proches de la présidence.... suite de l'article sur Autre presse