C’est le soir, en prime time, que Gabon Télévision a dévoilé sa nouvelle charte graphique, ce lundi 4 avril 2016, au cours d’une cérémonie présidée par le Premier ministre, Daniel Ona Ondo. La chaîne Tv généraliste publique s’est donc dotée de nouveaux habillages d’antenne mais aussi d’un nouveau logo. Celui représente une ampoule lumineuse, associé aux touches « Rec » et « Play », ainsi que la lettre G qui renvoie au Gabon. « C’est une ampoule lumineuse pour une large émission et diffusion. Du centre de l’ampoule où jaillit la lumière, cela reviendrait à dire que de Gtv ressort la recherche de l’information vraie, unique, équitable : un challenge à relever », a expliqué Léon Imunga Ivanga, administrateur directeur général de Gabon télévision.
La nouvelle charte graphique est accompagnée d’un accroissement des infrastructures de la chaîne, avec la mise en place de 2 nouveaux plateaux, 2 régies de diffusion, 1 salle de production, 1 studio plateau, la dotation d’ordinateurs, de caméra, et de 7 véhicules.
La cérémonie de ce 4 avril a été l’occasion pour le Premier ministre et certains membres du gouvernement de passer en direct sur le plateau du talk show « Le Grand Mbandja ». Cette émission fait partie des nouveaux programmes intégrés à la grille d’antenne de Gabon Télévision. Avec la nouvelle charte graphique, il s’agit des innovations qui épousent les réformes initiées au sein de l’entreprise par le gouvernement.
« Notre chaîne nationale doit être la vitrine de notre pays et un outil de communication privilégié qui rassemble les Gabonais. Aujourd’hui, avec le lancement de sa nouvelle charte graphique et la mise à disposition de nouveaux équipements, Gabon Télévision entre dans une nouvelle phase : plus moderne, plus vivante, plus proche des Gabonais », a expliqué le ministre de la Communication, Alain-Claude Bilie By Nze, quelques heures plus tôt.
A Gabon Télévision pourtant, beaucoup dénoncent l’implication du ministre et de son équipe dans la mise en place des réformes. Alain-Claude Bilie By Nze est accusé de faire de l’ingérence qui dépasse ses prérogatives de ministre de la Communication.