C’est au cours de la foire de l’eau, activité marquant la célébration de la journée internationale de l’eau que le groupe écologique du Lycée Vincent de Paule Nyonda (Epi de Nzeng Ayong) a communiqué sur les causes et les conséquences des fuites d’eaux à Libreville.
Si les fuites d’eau observées dans la plupart des quartiers de Libreville sont négligées, on ne peut en dire de même pour les conséquences qu’elles peuvent engendrer. Pour le groupe écologique du Lycée Vincent de Paule Nyonda, les fuites d’eaux observées sont occasionnées non seulement par la longue distance entre le compteur et les habitations, mais aussi par les travaux de réaménagements qui n’en finissent pas. En effet, certaines sociétés en effectuant leurs travaux détruisent, coupent les conduites d’eau occasionnant ainsi d’importantes fuites.
Ces fuites sont lourdes de conséquences. La première conséquence étant le risque de pollution de l’eau fournie par la Société d’énergie et d’eau du Gabon (Seeg) et la seconde étant les dépenses financières y relatives.
En laboratoire l’eau produite par la Seeg, selon les spécialistes, est propre à la consommation. Lors des fuites d’eau, les micro-organismes peuvent s’infiltrer dans les conduites et ainsi polluer l’eau qu’elle contient. La dégradation de cette eau peut avoir des conséquences l sur l’organisme humain. Le consommateur s’expose alors aux maladies hydriques.
S’agissant des dépenses financières, elles se manifestent par l’augmentation des factures liées à la consommation de l’eau. En effet, dans ce cas précis, les fuites d’eau observée après le compteur sont à l’origine des consommations anormales observées.
Les manifestations marquant la journée internationale de l’eau ont été organisé par l’Ong Eau claire et la société des brasseries du Gabon samedi 2 avril 2016 à la chambre de commerce de Libreville sous le thème « eau et emplois ».