Le bureau de la coordination de l’Union Sacrée pour la Patrie dirigée par le Pr Albert Ondo Ossa, assisté de Didjob Divungi Di Nding,ancien vice président de la République sous le régime d’Omar Bongo et du Docteur Pelagie Itsana de l’UPG tendance Moukagni Iwangou @ Gabonactu.com
Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – Environ une dizaine des partis politiques de l’opposition gabonaise associés aux leaders de la société civile ont annoncé samedi à Libreville dans un point de presse la création de l’Union Sacrée pour la Patrie, une plateforme politique pour, selon les fondateurs, destituer le président Ali Bongo Ondimba du pouvoir.
« C’est ce qui justifie la naissance, non d’une énième structure, mais d’une structure ultime, dénommée : l’Union Sacrée pour la Patrie, en vue d’un sursaut patriotique », ont consigné les leaders de l’opposition dans une déclaration rendue publique par le Professeur Albert Ondo Ossa. Celui-ci a été nommé par ses pairs, coordinateur de la structure qui se veut citoyenne.
Selon l’orateur « il n’est pas question ici d’opposition, de majorité, ni de société civile organisée, mais de toutes les forces vives de la Nation pour redresser le Gabon, le relever et la laver de toute la souillure dans laquelle Ali Bongo Ondimba l’a plongé ». Le mouvement dit citoyen devrait donc transcender les clivages politiques.
Dans leur déclaration, les membres de l’Union sacrée pour la Patrie ont promis destitué le chef de l’Etat par des actions démocratiques et pacifiques. Leur première action sera l’organisation d’un grand meeting dans les prochains jours. Le cadre reste à déterminer.
« Il est temps que le peuple gabonais se mette debout comme un seul homme, prenne ses responsabilités face à l’imposture, à l’incurie et au déshonneur », a cogné M. Ondo Ossa, candidat malheureux à la présidentielle anticipée de 2009, remportée par Ali Bongo Ondimba.
Plusieurs militants de l'opposition ont répondu présents à la cérémonie@ Gabonactu.com
L’Union Sacrée pour la Patrie s’est dit déterminé à faire barrage à la candidature d’Ali Bongo à l’élection présidentielle d’août 2016. Le chef de l’Etat est accusé par l’opposition d’être le fils adoptif du feu président Omar Bongo Ondimba. Par conséquent, il ne pourrait pas être éligible selon l’article 10 de la constitution.
Face à ces accusations, le numéro un gabonais a toujours démentit. Il demande à l’opposition d’apporter la preuve de leurs allégations.