Neuf députés frondeurs du Parti démocratique gabonais (au pouvoir) ont démissionné vendredi 1er avril, suite au départ fracassant du président de l'Assemblée nationale la veille. Les élections présidentielles qui auront lieu au second semestre 2016 créent des dissensions au sein de la majorité.
Neuf députés frondeurs du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) ont démissionné vendredi 1er avril, dans un contexte de dissensions au sein de la majorité à l'approche de la présidentielle du second semestre 2016.
"Nous informons l'opinion nationale et internationale de notre démission collective de l'Assemblée nationale", ont affirmé les députés dans une déclaration collective à Libreville, attirant l'attention sur l'exclusion "arbitraire" de trois autres députés du parti, mardi 29 mars.
Les neuf démissionnaires estiment que les trois députés exclus l'ont été "en violation des procédures disciplinaires prévues par le règlement de l'Assemblée nationale". C'est ce qu'a expliqué à l'AFP un des démissionnaires, Edgard Owono Ndong:
Nous, députés du "Rassemblement PDG - Héritage et Modernité", affirmons notre solidarité profonde à l'égard de nos collègues. Ils ont été relevés de leurs mandats sans notification individuelle et alors que le président de l'Assemblée était en mission à l'extérieur. Les institutions ne sont plus respectées, il suffit d'exprimer son opinion pour subir des représailles et des intimidations.