Ben Moubamba et le pillage du Sud #aLibreville

Société

Ben Moubamba et le pillage du Sud

Publié le vendredi 1 avril 2016 | Gabon Review

© Autre presse par DR
Bruno Ben Moubamba, co-fondateur de l’ex Union nationale (UN) et actuel membre du directoire de l’Union du peuple gabonais (UPG, opposition historique).

Vos outils

REAGISSEZ

Le leader de l’Union du peuple gabonais (UPG) entend s’opposer au «pillage» de la Nyanga et de la Ngounié.

Bruno Ben Moubamba se fait moins discret à mesure qu’approche la prochaine élection présidentielle. Dans son dernier post, le leader de l’Union du peuple gabonais (UPG) s’en prend vertement au président de la République. «Ali Bongo a fait un discours démagogique à Oyem nous accusant de faire dans le régionalisme alors que nous doutons de la légitimité de ce monsieur et de sa clique de s’enrichir sur le dos des provinces de la Nyanga et de la Ngounié. Ce n’est pas si compliqué que cela et n’y voyez pas tout de suite du régionalisme : la Nyanga et la Ngounié sont riches en pétrole, en gaz, en or, en diamant, en marbre… etc.», a-t-il lancé. «Si nous dilapidons les dernières richesses du Gabon en laissant Ali Bongo repasser ou en permettant au système Bongo de changer sur la forme et non sur le fond, nos ancêtres pourrons nous maudire du fond de leurs tombes», a-t-il soutenu.

Bruno Ben Moubamba en appelle ainsi à l’unité des ressortissants des provinces concernées. «Je demande aux ressortissants de la Nyanga et de la Ngounié de bien comprendre ce qui se passe et je demande à tous les dignitaires du Nyangou de se ranger derrière moi pour l’honneur et pour l’histoire : la lutte sera difficile mais nous allons protéger les richesses de la Nyanga et de la Ngounié pour le bénéfice de tous les Gabonais», a-t-il lancé. «Au-delà de nos différences partisanes, je leur dirai que je serai un enfant de la Nyanga, je suis un enfant de la Nyanga. Je viens ici chez moi, j’apporterai mon soutien modeste à mes frères et sœurs, à mes parents… de la Nyanga. Je leur fais la doléance de m’accueillir comme l’un des leurs, quel que soit les tendances, les couleurs politiques, les a priori», a-t-il conclu.

Commentaires