Libreville, Gabon – Le président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba Ndama est devenu la principale coqueluche de la vie publique gabonaise au point où toute la journée de mercredi à Libreville les conversations politiques ont tourné autour de sa démission attendue du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) mais surtout l’annonce de sa candidature à la prochaine élection présidentielle.
Un article du très influent confidentiel panafricain « La lettre du continent » a comme mis le feu au poudre. Sous le titre « Guy Nzouba Ndama provoque Bongo en duel », l’hebdomadaire affirme que l’actuel président de l’Assemblée nationale du Gabon annoncera sa candidature au scrutin présidentiel d’août prochain le 5 avril prochain.
Le PAN (Président de l’Assemblée nationale) aurait méthodiquement préparé son plan de « guerre ». Il devrait préalablement démissionner de son mandat de député mais aussi de ses fonctions au sein du PDG. Devenu simple citoyen après avoir dirigé l’Assemblée nationale durant 19 ans, Guy Nzouba Ndama briguerait le fauteuil présidentiel sous les couleurs du mouvement Héritage et modernité, une aile dissidente du parti au pouvoir animée par ses poulains Michel Menga et Alexandre Barro Chambrier.
Cette tactique rencontrerait la résistance d’Alexandre Barro Chambrier dont l’appétit du fauteuil présidentiel serait devenu trop grand. Du coup, les cartes restent ouvertes.
Dans les milieux du pouvoir, l’on parle déjà de Nzouba Ndama au passé. Il a déjà perdu son prestige de président du 2ème pouvoir (le pouvoir législatif) qu’il incarne encore.