L’Hôtel de ville de Libreville est secoué depuis un peu plus d’une semaine, jour pour jour, par un mouvement d’humeur. Les agents municipaux réclament le paiement de la dette interne tels que les avancements automatiques, reclassements, primes de fonction, l’application du Nouveau Système de Rémunération, la revalorisation des primes de logement et de transport et le départ des fonctionnaires de l’Administration Centrale. Fort de cela, grévistes et responsables ont entamé les négociations. Objectif : parvenir à un consensus
La Mairie de Libreville n’échappe pas à l’ébullition du front social, marqué par des grèves çà et là ! C’est ce qui explique l’entrée en grève illimitée jeudi dernier des agents municipaux revendiquant essentiellement la revalorisation de leurs salaires. Un objectif, pourtant recherché par le bureau dirigé par Rose Christiane Ossouka Raponda, en début de mandat. On se souvient qu’un audit des ressources humaines de l’Hôtel de ville avait même été commandité. Seulement cet engouement s’est par la suite soldé par un relâchement.Volonté manifeste de ne pas revoir la situation des agents municipaux ou problème de trésorerie ? Toujours est-il que les agents municipaux sont lassés d’attendre l’amélioration de leur rémunération et leur plan de carrière. D’où le mouvement d’humeur entamé, jeudi dernier. Ne pouvant demeurer de marbre face à la grogne des grévistes, les responsables de l’Hôtel de ville ont entamés hier des négociations avec les responsables syndicaux, pour trouver des solutions de sortie de crise.