La crise à la Poste S.A perdure ! Et pour tenter d’y faire face Michael Adandé, Président Directeur Général, brandit la carte de la restriction budgétaire. Pour lui, il faut absolument serrer la ceinture pour limiter les dégâtsdans cette entreprise, au bord du gouffre.
Ce n’est plus un secret pour personne, Michael Adandé, Président Directeur Général (PDG) de l’établissement de microfinance parapublic, l’a lui-même confirmé, « la Poste S.A est secouée par une crise profonde, qui a conduit une des filiales importantes, notamment Posetbank, à fermer ses guichets et ses portes ». Pour surmonter ces difficultés, il est important de mettre en action les grandes stratégies financières de gestion de crise. En effet, explique le PDG, « le groupe la Poste S.A a une architecture trop lourde au regard des recettes escomptées. Ce groupe est constitué de cinq filiales, générant ainsi des charges de structure trop élevés et ces charges de structures étaient couvertes en partie par les dépôts de la clientèle ».
Contrairement aux prévisions fixées, seulement 400 millions de francs CFA, la moitié des prévisions qui ont été réellement perçus. Problème, l’établissement de microfinance a des charges lourdes, estimées à 1,2 milliards de francs CFA. Il est clair que les 400 millions ne peuvent pas les couvrir.
Si l’adoption de cette politique est un palliatif pour échapper è la crise , elle ne règle toutefois pas le problème de 75 milliards de dette, les 5 milliards de francs CFA d’arriérés vis-à-vis de Western Union (WU) et les 10,4 milliards de francs CFA de mandant postaux. Devant de tels chiffres, rien n’indique que tout ira mieux. Les chiffres, le déficit parlent d’eux-mêmes !