La Résidence hôtelière, « Maïsha », propriété de Chantal Myboto épouse Gondjout, a été fermée sur ordre de la Direction générale des impôts (DGI) pour impayés fiscaux. Cette société fait l’objet d’un redressement fiscal.
Le « Maïsha », la luxueuse résidence détenue par Chantal Myboto épouse Gondjout, située à la Sablière, un quartier huppé de la capitale Libreville est sous le coup d’un redressement fiscal. L’intéressée doit s’acquitter d’un impayé fiscal de 4,2 milliards de francs CFA, une somme colossale qui ne bénéficiera pas d’abattement comme cela fut le cas pour d’autres entreprises. D’ailleurs, les responsables du fisc le lui ont signifié.
D’après la responsable de la Résidence, c’est depuis le mois de février que la notification avait été déposée auprès de sa structure par des éléments de la Direction Générale des Impôts. Contrairement aux dispositions légales, la propriétaire ne dispose que de huit jours pour apurer ce trou fiscal. « Ayant reçu la notification le 24 février, nous avions en principe jusqu’au 24 avril pour gérer cette situation avec les impôts », confie-t-elle.
Gabonais au chômage
« Ceux qui ont fait cela vont mettre au chômage des gabonais car, contrairement à ceux que pensent certains, je ne touche rien dans cet établissement. Je l’ai fait par fierté, par honneur. Car voulant la présence dans mon pays, d’un établissement de classe, j’ai donc investi au Gabon », confie-t-elle à nouveau.
Compromis ?
Si des structures de même calibre ont pu bénéficier d’abattements passant de 4 milliards de francs CFA à 500 millions de francs CFA, Chantal Myboto Gondjout se demande pourquoi pas sa structure. Lorsqu’il y a des compromis, cela doit s’étendre à tout le monde. Pour la responsable de l’établissement, il va de soi que cette décision du fisc est motivée par une ‘’main noire’’ en coulisse et qu’elle cache des dessous autres que financier ou économique.