Les récents exploits des équipes nationales (masculine et féminine) de notre pays aux derniers tournois de l’Afro-basket sont l’arbre qui cache la forêt. Le fonctionnement et la pratique du basket-ball au niveau national, depuis l’an dernier, laissent à désirer. Un championnat national interrompu après quatre journées et une coupe du Gabon pratiquement improvisée la saison écoulée. C’est en cela que peut se résumer actuellement la gestion de la balle orange au Gabon. Où les clubs, sevrés de compétitions domestiques, entretiennent toujours les joueurs et leurs encadreurs.
En dépit de la mise en place, le 27 décembre 2015, par la volonté du ministère des Sports et de la Fédération gabonaise de basket-ball (Fégabab), de la Ligue nationale de basket-ball (Linab), suivie de l’élection du bureau, le 16 janvier dernier, le doute commence à s’installer. En discutant avec certains acteurs, l’univers du basket-ball gabonais n’a aucune visibilité sur le montant de la subvention que l’Etat doit allouer aux clubs (masculin et féminin). Lesquels, en possession déjà des documents administratifs, même si les qualifications ne sont pas encore effectives, exigent à la Linab l’obtention de la subvention (même partiellement) promise.