De son père à ses entraineurs en passant par ses modèles, l’attaquant international livre la recette de son succès.
Pierre-Emerick Aubameyang s’est récemment épanché sur les principaux ingrédients de sa réussite. En premier, son père, qu’il considère comme un «guide». «Je sais ce qu’il a enduré depuis tout petit. Il est parti de rien à la base, et son père ne voulait pas qu’il joue au foot. (…) Il a du charisme, et le temps lui donne toujours raison. Maintenant, il est comme mon meilleur pote et je respecte infiniment l’homme qu’il est», a-t-il confié dans une interview à francefootball.fr, disant néanmoins s’inspirer des meilleurs attaquants de l’histoire. «J’ai tendance à regarder Ronaldo, le Brésilien. Mon joueur préféré ? Ça m’arrive aussi de regarder Cristiano ou d’anciens attaquants comme Hernan Crespo, des vidéos de joueurs que j’ai admirés comme Thierry Henry (…) JPP, Sonny Anderson, des joueurs marquants. Il y avait aussi François Calderaro à Toulouse. Lui j’aimais beaucoup, son style me plaisait», a-t-il révélé.
Dans la recette de son succès, l’attaquant de Dortmund (D1 allemande) met également en avant ses entraineurs. «Klopp m’a beaucoup apporté. Il m’a donné la force de caractère et fait progresser dans le repli défensif. Les deux années passées avec lui m’ont été très utiles pour passer un cap. C’est quelqu’un de charismatique. Il fait partie des trois entraîneurs qui m’ont donné la chance de devenir celui que je suis aujourd’hui avec Christophe Galtier et Thomas Tuchel, mon entraîneur actuel», a-t-il affirmé, revenant sur le poste d’avant-centre. «J’ai grandi à ce poste, dans les catégories de jeunes, avant de passer pro. J’ai toujours voulu jouer attaquant. Je voulais passer la barre des vingt buts, cela ne m’était encore jamais arrivé. Un avant-centre doit garder un niveau de concentration élevé et surtout, ne pas craquer. Ça peut arriver vite si on est faible mentalement. Mais je me sens blindé sur ce plan-là», a souligné le joueur, dont le club s’est qualifié pour les quarts de finale de l’Europa League.
Le ballon d’or africain 2015 a également évoqué sa distinction. «C’est un flambeau que je dois porter ici en Europe le plus loin possible. Ça me donne des responsabilités supplémentaires. Le temps est venu pour moi, c’est mon heure. Derrière tout ça, il y a énormément de travail et de sacrifices. On a fait le tour de Libreville avec une voiture conduite par mon père, pour présenter le trophée aux Gabonais», a raconté Pierre-Emerick Aubameyang.