L’offre immobilière est faite par la société Beijing Dacheng Taihe Steel Structure Science and Technology CO., Ltd., qui a récemment ouvert une séance de travail avec des représentants du gouvernement.
Disposant d’un site de 24 hectares à Angondjé au nord de Libreville, en attendant la signature du protocole d’accord et la convention de promotion immobilière qui ne saurait visiblement tarder, la Beijing Dacheng Taihe Steel Structure Science and Technology CO., Ltd dit pouvoir construire 420 logements. Pour le promoteur chinois, qui est depuis le 15 mars dernier en séance de travail au ministère de l’Urbanisme et du Logement, avec des techniciens de ce ministère et ceux de l’Agence nationale des grands travaux et des infrastructures (ANGTI), il s’agit, dans un premier temps, d’identifier les types de logements souhaités par l’Etat, d’examiner les normes et modalités de construction dans le pays, tout en fixant le chronogramme d’exécution des travaux du projet proprement dit.
Dès la première journée, la rencontre dirigée par le secrétaire général du ministère de l’Urbanisme et du Logement a permis de déterminer un premier délai : celui de la construction des 20 maisons témoins dans la commune d’Akanda. Une construction qui devrait se faire en un mois à partir de juillet prochain. Pour les 400 autres, elles devraient être réalisées en trois mois, selon un chronogramme établi qui dispose qu’en août 100 logements devront être livrés, en septembre 200 et en octobre les 100 logements restants.
Une seconde phase consistera à construire sur l’ensemble du territoire national, près de 35 000 logements sur une période de sept ans. Si cette nouvelle promesse vient s’ajouter à la première faite il y a plusieurs années, alors que moins de la moitié a été livrée jusque-là, l’on s’interroge sur les moyens financiers devant permettre sa matérialisation dans un contexte économique difficile. N’empêche, au ministère de l’Urbanisme et du Logement on y croit, en se contentant d’assurer qu’il s’agira pour la construction de ces maisons d’utiliser de l’acier inoxydable associé aux matériaux recyclables. De même, le projet intègrera la construction d’une usine pour la fabrication des matériaux, non sans omettre de veiller au transfert de technologie.