C’est connu de tous, au Gabon les droits de consommateurs sont piétinés. La Direction générale de la concurrence et de la consommation (DGCC), ou encore « SOS Consommateur », pourtant entités commises à la tâche ne protègent et ne font rien pour renverser la tendance.
Le droit à la sécurité, à l’information, au choix, d’être entendu, à la satisfaction des besoins essentiels, à la réparation, à l’éducation du consommateur et à l’accès à un environnement sain sont les huit principes fondamentaux reconnus aux consommateurs en 1962 par Kennedy et ajusté quelques années plus tard par la Fédération mondiale des consommateurs (Consumers International). Des droits primordiaux bafoués au Gabon par de nombreux commerces et entreprises.
La célébration de la journée mondiale des droits des consommateurs, hier mardi 15 mars, constitue un bon motif pour se pencher sur les manquements en la matière au Gabon où les actes de violation de ces principes sont chaque jour légion.
Que ce soit les taximen, les maisons de téléphonie mobile, les entreprises de distribution, les épiceries, les restaurants, les snacks et boîtes de nuit, l’administration publique, bref, aucun commerce ne respecte réellement les droits des consommateurs. Chacun dicte sa loi ! Et les consommateurs subissent.
Devant cette aggravation, la DGCC et SOS Consommateur, l’ONG, sensée lutter contre ces « crimes » restent muettes. Pire, cela fait des années que plus aucun consommateur n’a entendu parler de cette ONG. Le silence de cette organisation tout comme celui de la DGCC et des autres entités créées dans ce cadre, montre à quel point la chaîne de surveillance est corrompue.
Opinions
« Nos droits ne sont pas respectés. Les prix de denrées de premières nécessités tels que l’huile, le cube, l’oignon, augmentent du jour au lendemain. De jour en jour, les quantités des produits diminuent quand bien même les prix eux, augmentent. Les organismes de défense des droits des consommateurs tels que SOS consommateurs qui doivent lutter contre ce phénomène en progression sont insensibles », confie une consommatrice.« Rien n’est respecté ! » confie un consommateur. Pour qui « le simple fait de ne pas respecter les dates de péremption des produits est un délit grave qui expose les consommateurs à des maladies ».