Pour tenter de venir à bout des nombreuses difficultés rencontrer par les PME-PMI locales, le Premier ministre a échangé, le 15 mars dernier, avec les membres de la Confédération patronale gabonaise (CPG).
La rencontre entre le Premier ministre et la Confédération patronale gabonaise (CPG) avait pour but de rechercher des solutions pouvant permettre de sauvegarder la croissance, les emplois et d’amortir les effets de la crise sur les performances économiques et sociales. Au cours des échanges qui ont eu lieu le 15 mars courant à l’hôtel Nomad de Libreville, patrons et membres du gouvernement ont abordé les questions liées, entre autres, au traitement de la dette intérieure, à la promotion des PME-PMI, à la solidité du secteur financier et au financement de l’assurance maladie des Gabonais économiquement faibles (GEF). Répondant à cette préoccupation, le ministre de la Santé, de la Prévoyance sociale et de la Solidarité nationale, tout en rappelant les missions et les attentes de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), a fait savoir que de nouvelles pistes de financement sont à l’étude. Selon Paul Biyoghe Mba, l’amélioration de la prise en charge des GEF est en voie d’aboutissement.
S’il n’a pas nié le rôle majeur joué par le secteur privé depuis le début de la crise et la dégradation de la situation économique, Daniel Ona Ondo a assuré les patrons de ce que les pouvoirs publics sont conscients du soutien à apporter aux PME-PMI. Pour lui, cette rencontre devrait permettre de convenir des mesures visant à sauvegarder les emplois et garantir la pérennité des entreprises. Un espoir partagé par le président de la CPG, qui n’a pas manqué d’interpeler le gouvernement sur la nécessité de faire preuve de bonne foi et de respecter les closes des différents contrats qui lient l’Etat aux entrepreneurs nationaux.
Au cours des échanges, les différentes interventions des ministres ont porté, entre autres, sur la «flexibilité», perçue comme un des remparts contre la crise ; le remboursement de la dette intérieure pour permettre aux entreprises de redécoller ; la nécessité de prioriser les PME-PMI dans les marchés de la Can 2017 ; la nécessité d’accorder plus d’importance à la transformation du bois; et la nécessité de s’investir davantage dans le secteur hors pétrole.