Suite à l’explosion et l’incendie survenus le 12 mars dernier sur le terminal du champ pétrolier d’Obangue-Est exploité par la société chinoise, le gouvernement a annoncé le lancement de deux enquêtes.
Pour faire toute la lumière sur l’explosion survenue sur le site de collecte et d’exportation de pétrole d’Obangue-Est, sur le permis DinongaIrondu, opéré par la société Addax Petroleum Oil & Gas Gabon Inc, les pouvoirs publics ont annoncé l’ouverture de deux enquêtes. Il s’agira, selon le ministère du Pétrole et des Hydrocarbures, d’une enquête judiciaire devant permettre de déterminer si l’incident ayant provoqué le décès d’un compatriote et les blessures de six autres a une origine criminelle. Quant à la seconde, elle sera une enquête administrative qui devrait permettre d’établir la responsabilité ou non de la société, dont les rapports n’ont pas toujours été des plus chaleureux avec l’Etat.
Alors qu’une équipe a été dépêchée sur place dès le 13 mars courant, le gouvernement tente de comprendre les raisons de ce qu’il considère comme «une tragédie». Depuis, le directeur général des Hydrocarbures est présent sur le site de l’accident, où une séance de travail a été organisée en présence du procureur de la République de Mouila, du préfet de Ndolou et des responsables d’Addax Petroleum. L’on indique que deux cellules de crise ont aussitôt été mises en place au ministère du Pétrole et à la direction générale de la société pétrolière à Libreville, pour appuyer le travail des enquêteurs.