LIBREVILLE Les étudiants de l’Ecole nationale des eaux et forêts ont annoncé mercredi, la suspension de leur grève déclenchée il y a un mois suite à la visite qu’a effectué le ministre gabonais des Forêts, Nelson Messone au sein de cette école supérieure à vocation régionale située au Cap Estérias au nord de Libreville.
« En attendant la connexion prochaine à la Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG), le groupe électrogène tourne 22h sur 24h, les frais de stage et les pénalités sur les frais d’inscriptions ont été remboursés et le foyer est désormais ouvert. Cependant les étudiants sont encore dans le doute, car les instructions fermes ordonnées par vous ne sont pas entièrement suivies. Toutefois, excellence M. le ministre, nous vous annonçons que la grève est levée sous réserve de l’application des points restants dans le cahier de charge », a déclaré le responsable du collectif des étudiants.
Satisfait de cette sortie de crise, le ministre Nelson Messone qui a eu une séance de travail avec le corps administratif, l’a instruit de trouver des solutions autres points restants dans le cahier de charge des étudiants.
Créée en 1953 comme simple centre de formation du personnel forestier. L’établissement est ensuite devenu l’Ecole forestière en 1959, puis l’Institut national d’études forestières (INEF) en 1967. C’est en 1976 qu’elle devient l’Ecole nationale des Eaux et forêts (ENEF).
L’ENEF forme des ingénieurs des techniques en foresterie en trois ans et des ingénieurs en foresterie en cinq ans. On y accède par voie de concours.
Certains états membres de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale envoient des étudiants dans cet établissement de formation supérieure.