Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Trois questions sur les journées de réflexions de l’Union nationale
Publié le mardi 11 mars 2014   |  Gabon Review


Paulette
© Gabon Review par DR
Paulette Missambo ancienne ministre d’Omar Bongo


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Surpris à pied d’œuvre durant les travaux préparatoires des journées de réflexions sur la vie de leur parti et sur les problèmes politiques du Gabon, Paulette Missambo, hiérarque de l’Union nationale, formation politique prohibée depuis janvier 2011 par le ministère de l’Intérieur, ne s’est pas fait prier pour se prêter aux questions de Gabonreview.

Initialement prévues pour le 7 mars dernier, les premières journées de l’Union nationale viennent d’être reportées de sept jours. Qu’est-ce qui explique ce changement de date?

Nous avons réellement débuté le 7 mars. Sauf que nous les avons étagés en deux grands moments à savoir: les travaux préparatoires des journées de réflexion au sein d’un comité politique mis en place à cet effet. Il s’agit pour eux, de mener un travail de base pour circonscrire les termes qui découlent du discours du président prononcé lors de notre quatrième anniversaire. Ce comité travaillera également pour préparer les documents qui seront mis à la disposition de tous les participants qui s’inscriront et même de ceux qui viendront de l’intérieur du pays. Les journées de réflexion et les débats en présence des militants inscrits seront ouverts le 14 mars à 10 h par le président du parti qui lancera le début des travaux en atelier, lesquels se poursuivront le jusqu’au 16 mars.

Que sera le menu des trois prochains jours de réflexion et des débats ?

Il s’agira de faire le bilan de l’action du parti depuis sa création, avant et après sa dissolution pour permettre un renouveau beaucoup plus dynamique et plein d’espoir, parce qu’il y a des défis majeurs qui nous attendent. La situation politique du pays, appelle à la mobilisation générale. Le bureau national a donné carte blanche pour que tous les problèmes soient débattus et qu’ensemble nous puissions trouver des voies de médiation pour remettre le parti sur les rails parce que c’est vrai que nous avons une difficulté majeure qui est celle de la décision inique prise à l’encontre du parti pour sa dissolution. Mais nous avons décidé de garder le parti dans nos cœurs et dans nos têtes et d’entrer en résistance pour continuer à porter les aspirations du peuple gabonais. Dans ces conditions-là, ce n’est pas facile de fonctionner, il y a des difficultés qu’on reconnaît et en même temps, il faut s’arrêter un moment pour pouvoir se reconstruire ensemble.

Nous reposerons également la problématique de l’alternance politique dans notre pays. Étant attendu que nous l’avons encore constaté lors des dernières élections : les institutions mises en place pour la régularisation de la démocratie, ne fonctionnent pas. Elles sont partisanes et donc cela nécessite de la part de notre parti d’étudier toutes les voix qui nous permettraient de parvenir à cette alternance en dépit des obstacles majeurs qui se placent devant nous.

Croyez-vous à l’unification de l’Union nationale au-delà de l’existence du courant des souverainistes dans votre regroupement ? Pensez-vous que toutes les tendances du parti seront présentes à ces journées de réflexion ?

Notre parti s’appelle l’Union nationale, nous tenons à l’unité du parti et pour ces journées, nous avons invité tous les militants. Et le débat sera ouvert à tous les militants qui répondront présent. Ces journées sont ouvertes à tout le monde et si le président du parti les a convoqués, c’est précisément pour donner la parole aux militants. Comme dans toutes organisations, il peut avoir des divergences d’approche mais il faut donner l’occasion à chacun de pouvoir s’exprimer et que nous retrouvions notre capacité de pouvoir fonctionner comme nous l’avons été avant la dissolution et après la dissolution. Nous connaissons ailleurs, sous d’autres cieux, des partis qui ont eu des courants. Sauf que les courants s’expriment à l’intérieur du parti et non à l’extérieur.

Un cadre a été crée à l’occasion de ces journées pour que les tendances s’expriment et surtout qu’ils aient en souci l’intérêt majeur de notre pays, l’intérêt général de notre parti et c’est ça l’essentiel. C’est un débat que nous espérons constructif. Ce qui est important c’est que l’ensemble des militants puissent élaborer une feuille de route à travers laquelle l’Union nationale se reconnaîtra. Nous avons besoin d’être unis, d’être forts et pour ce faire, j’invite tous ceux qui hésitent encore, à faire le déplacement des journées de réflexion du Parti.

 Commentaires