Libreville (Gabon) - L’agence Standard & Poor’s maintient la note de crédit à long terme BB- pour le Gabon, avec une perspective « stable », et confirme la note B pour le court terme, indique lundi un communiqué de la direction de la communication de la présidence de la République gabonaise, vantant une étude de l’agence Standard & Poor’s.
« Dans son argumentaire du 7 mars 2014, S&P souligne la plus grande stabilité politique du pays par rapport à ses voisins d'Afrique centrale, une maitrise accentuée de la dette publique nette et une activité sectorielle forte dans les infrastructures et l'exploration pétrolière », précise le communiqué.
Pour Standard & Poor's, le « risque Gabon » demeure, en mars 2014, semblable à celui présenté dans le dernier bulletin de l'agence daté du 6 septembre 2013 : catégorie ‘spéculative', BB-/B.
Ces notes constituent une opinion sur le risque de crédit, c'est-à-dire sur la capacité et la volonté de l'Etat de rembourser intégralement ses dettes financières à l'échéance prévue.
Alliée à une perspective "stable", la note BB- à long terme en devises et en monnaie locale est accompagnée d'une analyse encourageante, mais qui n'exclut par la critique (forte dépendance au pétrole, politique fiscale) - de l'agence de notation internationale, poursuit le texte.
Parmi les facteurs positifs on relève la tonicité de la croissance économique, l'amélioration de la qualité et du suivi de l'investissement public, l'excédent persistant des comptes courants et, conséquence de l'Eurobond de décembre 2013, une dette publique nette mieux contenue.
Ancré dans la zone CFA, donc arrimé à l'Euro, le Gabon bénéficie d'une inflation cadrée, souligne S&P, et peut compter sur un environnement politique plus stable que de nombreux autres pays d'Afrique centrale.
La poursuite d'une politique volontariste de l'investissement public dans les infrastructures, véritable moteur de croissance, doit se poursuivre pour tenir le pari d'une croissance annuelle moyenne de 3,4% du PIB/habitant en 2007 et 2017, conclu le communiqué.