Douala (Cameroun) - L’émergence économique de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) passe inéluctablement par le développement des infrastructures d’après un constat fait par le Fonds monétaire international (FMI), au moment où s’est ouvert, lundi à Yaoundé, un sommet régional portant sur le financement des infrastructures dans cette partie du continent.
Venus d'une dizaine de pays, les délégués qui ont à leurs côtés des experts des institutions financières internationales, devront notamment plancher sur les difficultés d'investir dans le secteur des infrastructures, et rechercher les voies et moyens de financement afin d'impulser le développement en Afrique centrale.
Selon la directrice générale adjointe du FMI, département Afrique, Anne-Marie Gulde-Wolf, ‘'l'insuffisance des infrastructures a un impact sur le développement de l'Afrique centrale''.
La région, a-t-elle ajouté, ‘'demeure aux prises avec de considérables difficultés sur la voie du développement. La pauvreté, les inégalités de revenus et le sous-emploi, notamment chez les jeunes restent élevés et les infrastructures continuent d'être insuffisantes''.
Pour le FMI, les domaines dans lesquels les pays d'Afrique centrale doivent concentrer plus d'efforts sont, entre autres, l'énergie, les télécommunications, l'eau, les transports où l'on constate un énorme retard dans la mise en œuvre.