La Société d’énergie et d’eau du Gabon (SEEG) a annoncé samedi, dans un communiqué de presse, la fin des délestages qui ont sérieusement perturbé les ménages et les opérateurs économiques la semaine dernière.
« Il n’y aura plus des délestages à Libreville et ses environs suite au retour des pluies dans la zone de Kinguélé et Tchimbélé où se trouvent ses principales centrales hydroélectriques mais surtout grâce à l’acquisition des centrales thermiques », indique le communiqué.
Les centrales thermiques ont été installées au quartier Kinguélé dans le 3ème arrondissement, où se trouve l’un des plus grands transformateurs de la ville. Leur mise en service serait une question d’heures, selon un technicien de la SEEG.
Le retour des centrales thermiques marque, cependant, un échec de la politique de retrait progressif de ce type d’outils de production d’énergie électrique jugé trop polluant. Très gourmandes en gasoil, ces centrales augmentent le prix de production du kilowatt d’électricité, selon les spécialistes.
Libreville a construit deux centrales à gaz jugées moins polluantes mais celles-ci ne permettent toujours pas à la capitale gabonaise de satisfaire une demande sans cesse croissante.
Depuis deux semaines, la SEEG soumet la capitale gabonaise et ses environs à des délestages rotatifs dont la durée varie entre 2 et 3 heures voir un peu plus. La compagnie a expliqué qu’elle effectuait des travaux de sauvetage de sa retenue d’eau au niveau du barrage de Kinguelé.