Libreville - En grève depuis le 18 février dernier, les douaniers gabonais ont décidé en début de semaine à Libreville de corser leur mouvement pour contraindre leur administration d’ouvrir des négociations dans les plus bref délais a déclaré un leader syndical.
"Nous allons passer à la vitesse supérieure", a menacé Jean Didier Mbatchi Bayonne, secrétaire général du Mouvement intersyndical des douanes gabonaises (MISDG) lors d'une assemblée générale du personnel de la douane au port d'Owendo dans la périph érie de Libreville.
M. Mbatchi Bayonne n'a pas souhaité communiquer les dispositions prises pour corser cette grève déclenchée pour ré clamer l'adoption d'un statut particulier des agents de la douane.
Depuis le 18 février dernier, les douaniers perturbent les activités d'entrée et de sortie de marchandises dans les ports et aéroports du pays. Le service minimum s'occupe uniquement de la sortie des vivres frais, des médicaments, des colis de l'armée et de la présidence de la République. "Tous les colis non périssables ne sont pas concernés par le service minimum", a martelé M. Mbatchi Bayonne.
"Le durcissement de la grève pourrait concerner le retrait de certes produits de la liste concernée par le service minimum", a laissé comprendre le leader syndical des douaniers gabonais.
Le gouvernement n'a pas encore réagi. La Direction générale de la douane et celle des Impôts sont les principales administrations publiques qui réalisent la plus grosse part des recettes hors pétrole.
