La 3ème édition du Forum International sur les Peuples Autochtones d’Afrique Centrale (FIPAC 3), tient ses travaux depuis mardi dernier, à Impfondo, à 800km, au nord de la capitale congolaise, Brazzaville. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Ministre congolais de l’Economie Forestière et du Développement, Henri Djombo.
Depuis deux jours, experts, responsables de la société civile, politiciens et organismes internationaux sont réunis à Impfondo autour des peuples autochtones de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) pour échanger et débattre sur le thème central des « Peuples Autochtones, Savoir faire traditionnels et économie verte ».
Le « Savoir- faire traditionnels », la « politique et la diplomatie », le « cadre juridico – institutionnel », la «recherche et l’innovation », en passant par le « renforcement des capacités et la formation », les « activités économiques et entreprises », le « partenariat et le financement » et les « produits forestiers non ligneux » sont les sept thématiques devant concentrer durant deux jours ( mercredi et jeudi) la réflexion des experts en vue de dégager des recommandations pertinentes permettant d’accélérer l’intégration sous régionale des peuples autochtones dans le processus de développement économique de chaque état membre de la CEEAC.
« Ce Forum a été conçu pour être un haut lieu d’échanges et de partage d’expérience sur la problématique autochtone en Afrique centrale. Il offre une opportunité d’expression des valeurs culturelles et traditionnelles susceptibles de soutenir développement durable et de promouvoir la coopération et l’intégration sous – régionales sur la question autochtone dans le bassin du Congo », a déclaré le Ministre de l’Economie Forestière et du Développement du Congo, Henri Djambo dans son mot circonstanciel d’ouverture.
Le Forum International sur les Peuples Autochtones d’Afrique Centrale qui est à sa 3ème édition, a été initié en 2004 par le gouvernement de la République du Congo. Le FIPAC a tenu sa première réunion en avril 2007, avec l’appui technique financier et matériel de la Banque Mondiale, de la Coopération Technique Allemande (GTZ), de l’UNICEF, du PNUE, de l’OMS, du PAM, du WWF, de l’UICN et du secteur privé forestière national.
Yorick KOMBILA MANFOUMBY, envoyé spécial à Impfondo