Par le truchement de son avocat, Onaïda Maïsha Bongo Ondimba s’est constituée partie civile, le 11 mars dernier, ouvrant la voie à la désignation d’un juge d’instruction et à l’ouverture d’une enquête.
Si certains pensaient l’affaire close avec la sortie de Claude Dumont-Beghi, il y a quelques temps, le feuilleton lié à la contestation de l’état-civil d’Ali Bongo est loin d’avoir livré son dernier épisode. Alors que l’avocate parisienne menaçait récemment de poursuites judiciaires toute personne qui s’attaquerait de nouveau à ce sujet, considéré par elle comme du «pur fantasme», elle pourrait en avoir rajouté. Jugés «mensongers» et pas toujours conformes à la règle de droit, ses propos ont relancé la polémique. En témoigne, la plainte déposée le 11 mars dernier au tribunal de Nantes en France.
Selon l’Agence France presse (AFP), une plainte pour «faux» avec constitution de partie civile a été déposée par Eric Moutet. Après la plainte contre X pour «faux et usage de faux», déposée en janvier dernier, ayant débouché sur un classement sans suite en février, l’avocat d’Onaida Maisha Bongo Ondimba espère qu’un juge d’instruction sera désigné et surtout qu’une enquête sera diligentée dans les meilleurs délais.
Cette nouvelle plainte ayant été confirmée par la procureure de Nantes, Brigitte Lamy, les héritiers déclarés d’Omar Bongo Ondimba sont loin d’avoir fini avec les querelles de succession, plus de sept ans après la mort du patriarche. Surtout qu’une partie de la population considère que ce patrimoine fut constitué avec de l’argent public.