Le conseiller politique du président de l’Union nationale (UN) a officialisé, le 11 mars courant, sa candidature pour l’investiture au sein de son parti, en vue de la présidentielle à venir.
Mike Jocktane semble avoir son idée de la solution à la difficile situation que traverse le pays. Après avoir dépeint une «gestion calamiteuse» du Gabon, imputable à «un autocrate qui monopolise de façon égoïste tous les moyens de l’Etat» et qui «gouverne à la place du peuple et souvent contre le peuple», le conseiller politique du président de l’Union nationale (UN) a déclaré officiellement sa candidature à la candidature au sein de ce parti, en vue de la prochaine présidentielle. S’il a affirmé que sa candidature n’est pas la conséquence d’une supposée querelle interne, il a dit vouloir traduire sa détermination tout en mettant en exergue la vitalité du débat démocratique interne. «L’Union nationale n’est pas un parti où peut régner la pensée unique», a-t-il asséné.
A en croire ses dires, sa candidature participe au renforcement de l’UN sur la scène politique nationale. «Un parti n’existe que s’il a un candidat à l’élection présidentielle», a-t-il lancé, s’appropriant la pensée de François Mitterrand. Mike Jocktane s’est montré plutôt sûr de lui. Certain de parvenir à ses objectifs, il a affirmé qu’en cas de défaite, il s’alignera derrière le candidat qui aura été choisi par les militants. N’empêche, disant avoir une offre politique prête, qui devrait être présentée aux militants de l’UN dans les heures qui viennent, il se considère comme «l’homme du moment», «l’homme du changement». «Depuis plusieurs années, je suis dans l’action politique pour que mon pays, le Gabon, soit un Etat moderne, prospère et démocratique. Aux côtés du président élu André Mba Obame, j’ai appris qu’un homme doit prendre ses responsabilités quand le devoir l’appelle et lutter pour défendre sa patrie», a-t-il fait valoir, indiquant que son positionnement, en plus du «bilan catastrophique d’Ali Bongo», lui a été dicté par de nombreux compatriotes.