Recevant le directeur général de la représentation locale du géant agro-alimentaire basé à Singapour, le Premier ministre s’est efforcé de se faire une idée précise des retombées de ce partenariat.
Le Premier ministre a reçu en audience le directeur général d’Olam, le 10 mars dernier à Libreville. De cet échange, il ressort que le partenariat entre l’Etat et la multinationale basée à Singapour a enregistré des résultats mutuellement satisfaisants. «Ce partenariat vise à terme, à créer plus de 10 000 emplois. Et aujourd’hui, près de 1 500 emplois ont été créés, dont 63% composés de nationaux», a annoncé Gagan Gupta.
Portant sur un engagement de plus de 100 milliards de francs, l’accord entre l’Etat gabonais et Olam est destiné au financement de projets agricoles, notamment l’hévéaculture et la culture du palmier à huile. Daniel Ona Ondo a affirmé que tout ceci s’inscrit dans une optique de diversification de l’économie. Surtout que ce partenariat concerne aussi le développement de zones économiques spéciales autant qu’il doit tenir compte des droits des populations rurales. «Olam a développé une ambitieuse politique de responsabilité sociale des entreprises (RSE) en vue d’assurer un cadre de vie et de travail durable aux communautés auprès desquelles il opère pour une implication durable et les réalisations au bénéfice des communautés rurales», a affirmé Gagan Gupta.
N’empêche, des voix s’élèvent pour dénoncer le traitement salarial de la main d’œuvre non-permanente, notamment celle affectée dans les plantations. Elle percevrait des salaires bruts compris entre 80 000 et 130 000 francs par mois.