Libreville – Le Chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, a remis à plusieurs bénéficiaires des chèques ouvrant droit à un crédit pour lancer une Activité génératrice de revenus (AGR), mercredi au quartier Rio, dans le 3ème arrondissement de Libreville.
Ce sont huit personnes – dont deux femmes – qui ont bénéficié mercredi 9 mars matin de l’appui de l’Etat pour lancer des activités, notamment dans le secteur agricole et les services de proximité. A cette occasion, Ali Bongo Ondimba a visité l’atelier de couture de Léa Pendy qu’il a tenu à féliciter pour avoir lancé une micro-entreprise qui la fait vivre décemment, en dépit de son handicap. Une façon pour le Chef de l’Etat de rappeler sa détermination à garantir à la femme gabonaise le principe de l’égalité des chances mais aussi à soutenir son autonomisation : « Mon ambition est que toutes les Gabonaises et tous les Gabonais puissent bénéficier du programme pour l’égalité des chances ».
« Léa Pendy, couturière et entrepreneuse malgré son handicap, m’a fait l’honneur de me recevoir dans son atelier aujourd’hui, à Rio. Elle a pu acheter une machine à coudre et lancer son affaire grâce à l’aide de l’Etat. Aujourd’hui, elle souhaite agrandir son activité et recruter deux nouvelles employées handicapées grâce aux AGR », a indiqué Ali Bongo Ondimba.
Et d’ajouter : « Il suffit parfois de peu de chose pour accompagner la volonté d’entreprendre, de s’autonomiser et de prendre en main son destin. Elle est un exemple de courage et de détermination pour tous et nous montre que l’égalité des chances est une réalité accessible, pour les femmes et les hommes de toutes conditions ».
La mise en œuvre de ce programme a notamment pour objectif d’appuyer les secteurs de la santé, de l’éducation et de la formation professionnelle mais aussi de faciliter l’octroi de micro-crédits à des femmes désireuses de lancer leur entreprise.
Rappelons que le Président de la République avait procédé le 28 février à Port-Gentil à la remise de chèques aux premiers bénéficiaires du crédit ‘Banque gabonaise de développement/Fonds national d’aide sociale (FNAS)’, enregistrés par le FNAS comme économiquement faibles et constitués en association ou en coopérative.