Candidature d’Ali Bongo : Marche avortée des jeunes de l’opposition #aLibreville

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Candidature d’Ali Bongo : Marche avortée des jeunes de l’opposition

Publié le vendredi 11 mars 2016 | Gabon Review

© Autre presse par DR
Les jeunes de l’Union nationale préparent une journée de protestation contre la candidature d’Ali Bongo

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Prétextant l’absence d’autorisation officielle, les éléments des forces de l’ordre ont empêché la procession des jeunes de l’opposition contre la candidature du président de la République, le 10 mars courant à Libreville.

Rendez-vous était pris pour le 10 mars courant à Nkembo, quartier populaire de Libreville, pour la marche pacifique de protestation contre la candidature d’Ali Bongo. Une manifestation qui aura tourné court, des éléments des forces de l’ordre l’ayant empêchée. Quelques initiateurs de la marche ont même été interpelés puis isolés dans un véhicule de la gendarmerie nationale. Après des échanges houleux, ils ont finalement été relaxés. «Nous avons été interpelés alors que nous étions parfaitement dans notre droit. Nous avons pourtant notifié notre démarche aux autorités compétentes. Tout a été fait dans le respect scrupuleux de la loi», a réagi le coordonnateur des jeunes de l’Union nationale (UN), revenant sur les mobiles de cette manifestation. «Nous nous opposons farouchement à la candidature d’Ali Bongo (…) car ne disposant pas d’acte de naissance. Sa candidature est une grave entorse à la Constitution et ça, nous ne l’acceptons pas», a-t-il laissé entendre.

Ghislain Ledoux Mbovoue Edou a également déploré la faible mobilisation des populations suite à cet appel. «Nous avons manqué une occasion d’exprimer notre désaveu à Ali Bongo. C’est un peu regrettable qu’il n’y ait pas eu plus de monde, alors que plus de 80% des Gabonais sont unanimes : ils ne veulent plus d’Ali Bongo», a-t-il dit, poursuivant : «L’occasion leur a été donnée d’exprimer leur désapprobation face à l’imposture Ali Bongo mais ils ne l’ont pas saisie. Ils ne pourront s’en prendre qu’à eux-mêmes».

Après Nkembo, les jeunes de l’opposition se sont déportés vers Cocotiers, à quelques encablures de là, étape de leur itinéraire vers l’Assemblée nationale, destination finale. Là-bas, ils ont érigé des barricades sur la voie publique. Mal leur en a pris car, ils ont été dispersés par des éléments de la police, qui ont procédé à l’arrestation de quelques-uns des jeunes leaders. Aux dernières nouvelles, quatre manifestants auraient été interpellés.

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