Achat de carburant, d’aliments, d’eau, d’électricité, des transferts d’argent et autres règlements de factures, toutes ces opérations se font de plus en plus par virement bancaire. Mieux, à partir de son téléphone portable. Le Mobile Banking est de plus en plus utilisé par les Gabonais. Une solution innovante qui inaugure l’ère de la dématérialisation des transactions.
Et si la révolution numérique avait déjà affecté notre quotidien ? Avec la percée galopante du numérique, marquée par l’avènement de solutions connexes tel que le « Mobile Banking », les transactions financières classiques sont en passe de disparaître. Impossible de ne pas s’y arrimer. Quatrième révolution, oblige !
Achat de carburant, d’aliments, d’eau et d’électricité, transfert d’argent, paiement d’unités téléphoniques, virement bancaire, bref, quasiment tous les services recourent à ce nouveau mode de paiement. « Le Mobile Banking » permet d’effectuer presque ou toutes les transactions bancaires via le téléphone.
La vie en mieux, est-on tenté d’affirmer, car les clients n’ont plus forcément besoin de se déplacer pour effectuer leurs transactions.
A Libreville, cette solution est déjà utilisée par de nombreux opérateurs économiques. Des centres commerciaux, aux stations-service en passant par les grandes entreprises de distribution, les banques et petits sous-traitants, le « Mobile Banking », intègre désormais les habitudes de consommation locales.
Succès ?
Le succès de cette innovation s’explique, entre autres, par l’accessibilité et le coût des transactions. Si la souscription s’avère simple, les procédures d’utilisation ne sont pas toujours aisées, c’est du moins le sentiment de plusieurs utilisateurs. Malgré, cet écueil, le « Mobile Banking » intègre progressivement les marchés nationaux. Toutefois, l’implantation optimale de cette nouvelle technologie demeure encore un défi énorme.
Défis !
Le « Mobile Banking »ambitionne résoudre le problème de la sous-bancarisation en Afrique tout en permettant une meilleure accessibilité des services. Toutefois, les obstacles réglementaires du marché commun de la Communauté économique et Monétaire d’Afrique Centrale, (CEMAC), pourraient entraver la lancée de cette innovation.