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Remise de dons aux populations en période électorale : La corruption à ciel ouvert ?
Publié le jeudi 10 mars 2016   |  Gaboneco




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Distribution de vivres alimentaires de tout genre et divers produits et matériels, le tout couronné d’espèces sonnantes et trébuchantes. Bref, les campagnes électorales au Gabon, riment avec beuverie et gueuleton. Des pratiques que bon nombre d’observateurs considèrent comme de la corruption de l’électorat avéré ou potentielle. Du coup, les présents apportés par les politiciens attirent, malheureusement plus que l’idéologie ou le projet de société brandi.

Achat des consciences ! C’est ainsi qu’on qualifie souvent la pluie de dons offerts aux électeurs par les candidats à l’entame ou pendant la période électorale. Qu’il s’agisse des locales, des sénatoriales, législatives ou présidentielle, les élections au Gabon semblent désormais indissociables de cette « politique de dons ». Tout y passe : argent, vivres alimentaires, boissons et matériel. Une pratique désormais bien ancrée dans la sociologie politique locale ! Voilà pourquoi, plusieurs citoyens considèrent la période électorale comme le moment propice de faire casquer les candidats.

Une période lucrative, ne serait-ce que pour un moment. Quitte à ce que les problèmes reprennent leur cours après l’élection, puisque la pertinence des projets de société ne constitue apparemment pas le critère primordial lors du vote. Toutefois, les esprits éclairés estiment que de tels agissements ne sont ni plus ni moins que des actes de corruption, perpétrés par les acteurs politiques de tout bord. Une situation préjudiciable pour les candidats moins nantis !

A quand la fin des dons ?

Inutile de rappeler que cette politique de dons fausse le jeu démocratique, plus grave pose le problème de la sincérité du vote, donc de la légitimité des élus. Une pratique ayant cours au vu et au su des institutions. Lesquelles institutions peinent à asseoir une véritable éthique politique au Gabon. Il appartient donc au gouvernement de se pencher sur ce phénomène, en infligeant au besoin de lourdes amendes voire des peines d’emprisonnements aux auteurs de tels actes. Une mesure qui contribuerait à redonner à l’élection ses lettres de noblesses.

Charles Nestor Nkany

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