Suite à la signature d’un protocole d’accord tenant compte de leurs revendications, les personnels de santé ont repris leurs activités, le 9 mars courant, après trois mois de grève.
Après trois mois d’interruption, le service a repris dans les principales structures publiques de santé, le 9 mars courant, le gouvernement et les syndicats étant parvenus, le 7 mars dernier, à un accord pour la levée de cette grève qui courait depuis le 20 janvier dernier.
L’accord ainsi signé prévoit le paiement de la Prime d’incitation à la performance (Pip) à compter d’avril prochain ; l’organisation, à partir du 28 avril, des concours professionnels et ; la réhabilitation de l’hôpital psychiatrique de Melen. Pour le gouvernement il s’agissait de faire la preuve de sa «ferme volonté à liquider la dette relative aux rappels de soldes à la suite de l’amélioration de la conjoncture économique».
Pour ce qui est du volet formation, le gouvernement a demandé que lui soient fournies toutes les données nécessaires à la tenue de ces concours, précisant, cependant, que du fait des contraintes budgétaires et au regard de l’importance des travaux à effectuer pour la réouverture des écoles de Makokou et Mouila, il sera difficile que les stages débutent cette année. N’empêche, la conception des curricula des filières non ouvertes jusqu’à présent a été requise.
Concernant la réhabilitation de l’hôpital psychiatrique de Melen, le gouvernement a procédé au paiement de l’entreprise chargée des travaux, invitant, par ailleurs, les partenaires sociaux à intégrer la commission pour l’élaboration d’un nouveau cadre juridique.
Suite à ce dénouement, l’Union des personnels de santé et assimilés (Upsa), le Syndicat national des personnels de santé (Synaps), le Syndicat national des agents de santé (Synas) et le Syndicat national de la main d’œuvre non permanente de la santé (Synamonps) ont invité «l’ensemble des personnels de la santé et de la prévoyance sociale à une reprise du travail à compter du 9 mars courant sur toute l’étendue du territoire national et en l’occurrence dans les hôpitaux», recommandant tout de même la mise place d’un cadre formel de négociation et la signature d’un protocole d’accord en vue du maintien d’un climat social apaisé.
Lancée fin janvier dernier, cette grève était la troisième à secouer le secteur santé depuis octobre 2014