Féminin, le masculin et les rapports sociaux du sexe au Gabon”, présenté, la semaine dernière au Centre national de recherche scientifique et technologique (Cenarest). Occasion pour les panélistes de dévoiler cet ouvrage structuré en trois grandes parties.
Dans la première, il s'agit, pour l'auteur, de démontrer que le corps est important dans le processus de domination. Les positions et postures que l'homme et la femme adoptent dans la société sont loin d'être anodines.
D' après les indications de Gladys Esseng Aba'a, directrice du Groupe de recherche et d'étude sur le genre, ces postures sont motivées par un ordre social donné qui veut que l'homme soit supérieur à la femme. Elle pense également que les rapports sociaux de sexe au Gabon n'ont pas véritablement évolué depuis 1960. Il y a la femme effacée, à côté de l'homme, derrière l'homme.
La seconde partie aborde les questions politiques avec Chantal Mindzié Abessolo, qui montre que l'espace politique ne respecte toujours pas l'égalité des genres que promeut la Constitution gabonaise. D'après elle, les femmes sont affectées à des postes secondaires.
Et la dernière partie du livre a une véritable portée littéraire, car elle étudie les représentations sociales de la féminité et de la masculinité dans la littérature, dans le roman gabonais et dans les langues locales.