Lors de ces assises qui ont eu lieu, comme dans toutess les capitales provinciales du Gabon, le 5 mars dernier, on a noté l’absence de certains «ténors du PDGisme local», à l’instar d’Alfred Mabika Mouyama, membre du Bureau Politique du parti, de certains anciens sénateurs, et la présence tout en discrétion du Coordonnateur Général du BC-PSGE, Yves-Fernand Manfoumbi. Ce qui a surpris plus d’un observateur.
Assis au fond de la salle, et non plus au tout premier rang comme à son habitude, Yves-Fernand Manfoumbi, que certains originaires de la Ngounié appellent «le vice-président», du fait certainement qu’il occupe, dans l’annexe de la présidence de la République sur le boulevard du Bord de mer, le bureau qu’avait Didjob Divungi di Ndinge, vice-président de la République sous Omar Bongo, s’est fait bien discret lors des assises du Congrès provincial du PDG à Mouila, le week-end dernier.
Habituellement assis au premier rang, le fondateur de l’association Renaissance et du groupe «La Ngounié Forte», dont on connaît l’influence dans le premier cercle d’Ali Bongo – beaucoup disent qu’il est de ceux qui ont formé le gouvernement du 11 septembre 2015, y faisant entrer notamment Flavien Nzengui Nzoundou (président d’honneur de l’association Renaissance), Jean de Dieu Moukagni Iwangou et Noël Mboumba (président provincial de Renaissance dans l’Ogooué-Maritime), respectivement aux poste de vice-Premier ministre, de ministre d’Etat et de ministre délégué -, n’a pas voulu se mettre en avant ce samedi 5 mars.
Selon des proches de l’intéressé, Yves-Fernand Manfoumbi a été choqué par la garde à vue dont il a été l’objet à la direction générale des Recherches (DGR), bien qu’il y ait été bien traité. Il était notamment entendu pour une affaire de surfacturation sur un contrat avec une entreprise marocaine conclu au moment où il occupait le poste de directeur général du Budget.