A l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme, la nécessité de faire plus d’efforts en vue de l’égalité des sexes est apparue au grand jour.
Si elle n’a pas donné lieu à des célébrations festives comme dans d’autres pays, la Journée internationale de la femme a été célébrée au Gabon. Elle a notamment permis de rappeler que davantage d’efforts doivent être entrepris en vue d’aboutir à l’égalité entre les sexes.
En effet, les indicateurs, depuis plusieurs années, montrent que la gent féminine éprouve encore du mal à accéder à certaines sphères de la société. «Leur accès dans les instances politique, économique et professionnelle reste limité et inégal», a fait observer la ministre déléguée en charge de la Solidarité nationale. A en croire ses dires, cette réalité tranche avec le fait que «les femmes sont plus performantes que les hommes sur la plupart des indicateurs de santé et d’éducation». Selon Célestine Oguewa Ba, au Gabon, les femmes sont encore «moins bien (présentes) sur le marché du travail où elles sont moins employeurs».
Alors que le rapport de suivi des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) Gabon 2013 indique que «les femmes représentent environ 36% de la force de travail dans l’administration publique pour 64% chez les hommes, et 30% dans la catégorie des cadres contre 70% des hommes», le thème, «Planète 50-50 en 2030 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes» invite à plus d’efforts. Il s’agira, pour le secrétaire général des Nations-unies, de consacrer des fonds suffisants à la lutte contre la discrimination, de sensibiliser l’opinion et manifester une volonté inébranlable, pour parvenir à une plus grande égalité des sexes dans le monde. «C’est le plus grand investissement qui soit, dans notre avenir partagé», a estimé Ban Ki-Moon.
Pour le Fonds des Nations-unies pour la population (Fnuap), la Journée internationale de la femme est également celle de la mise en place de véritables programmes de soutien aux mères de moins de 18 ans dans les pays en développement, y compris le Gabon. De même, l’occasion est donnée de revoir les stratégies de lutte contres violences faites aux femmes, tout en veillant au renforcement de leurs droits fondamentaux.