Plus de 2 500 jeunes se sont inscrits à ce projet lancé le 22 février dernier.
Actuellement dans sa dernière phase au 6e arrondissement de Libreville, l’opération dénommée «Un jeune = un métier» a fait carton plein dès les deux premières journées. Lancée le 22 février dernier, elle a déjoué la crainte de devoir composer avec des tentes vides suite à l’inscription de plusieurs centaines de candidats issus d’Akanda, Owendo et des cinq premiers arrondissements de la capitale.
Le nombre de places offertes a été atteint. «Il avait été prévu 2 500 places, mais vu l’affluence sur les lieux d’inscription, on peut dire qu’à ce jour, ce chiffre a été atteint voire dépassé. Et si on fait le décompte, on pourrait multiplier ces 2 500 par 10», a déclaré un conseiller du ministre en charge de la Formation professionnelle et de l’Insertion des jeunes. Pour lui, les pouvoirs publics auraient engagé une réflexion sur le moyen de prendre en compte le surplus de candidats. L’organisation de formations supplémentaires, sur trois phases, pourrait donc être envisagée. Une première pourrait intervenir de mars à juin, une deuxième de juin à septembre et une troisième, avec l’appui de l’Union européenne, dans le cadre du projet d’Appui à la formation et à l’insertion professionnelle (Afip), pourrait permettre à 3 000 jeunes de bénéficier d’une formation dans divers domaines. A terme, ce projet devrait bénéficier à 8 000 voire à 10 000 jeunes.
«Un jeune = un métier, de l’existence à l’emploi» est un programme gouvernemental ciblant les jeunes de 16 à 35 ans, en particulier les déscolarisés et ceux vivant dans la rue. Il vise à leur offrir des formations courtes qualifiantes et gratuites.
