Libreville, Gabon (Gabonactu.com) – La présidente de l’ONG Femmes ouvrières, Marie Julie Nse-Ndzime a marqué d’une pierre blanche la célébration mardi de la journée de la Femme au Gabon en offrant du matériel de travail aux entrepreneures femmes débutantes.
Trois jeunes dames entrepreneuses, membres de cette plateforme associative ont reçu chacune des kits de travail selon l’activité. Le matériel flambant neuf portait sur les métiers de la couture, la coiffure et la restauration. Des kits devant leur permettre de se lancer dans les affaires et concrétiser enfin les projets.
« J’ai créé un atelier de couture depuis trois ans, mais c’était difficile pour décoller», a déclaré Grace Ndongo, une jeune entrepreneure qui se réjouie de l’appui de l’ONG Femmes ouvrières. Celle-ci est diplômée en couture depuis 14 ans. Comme les autres bénéficiaires, Mme Ndongo éprouvait d’énormes difficultés pour rendre viable son activité. La machine de couture offerte coûte 350 000 FCFA. C’est une machine de finition qui fait dans le surfilage serré et surfilage simple pour produire un produit de qualité.
« Nous sommes là pour soutenir celles qui veulent commencer dans les affaires », a indiqué Mme Nse Ndzime qui incite ses sœurs à cultiver l’audace, en dépit des aléas, pour s’autonomiser. Pour pallier à ces insuffisances, cette association des femmes entreprenantes a décidé d’accompagner ses membres par des actions multiformes. Le soutien se traduit par l’apport du matériel de travail, des conseils, et des démarches administratives.
L’ONG Femmes ouvrières a couplé la célébration de la journée de la femme à Libreville avec son premier anniversaire. Elle a été créée le 8 mars 2015. Ainsi, Marie Julie Nse-Ndzime flanquée de ses adhérents est descendu sur le terrain visité quelques PME réalisées par certains membres de l’association. Les structures visitées dans le 6ème arrondissement de Libreville sont : un complexe scolaire privé (maternelle et primaire), des boxes et autres ateliers de couture. L’imprimerie la Dynastie (4ème arrondissement) dont la propriétaire n’est autre que la présidente de l’association a été également visitée.
A l’issue de cette visite du terrain, la présidente de l’ONG Femmes ouvrières a indiqué partir « vers elles pour dire vous avez commencé c’est bien mais il faut grandir et en grandissant il faut quitter le secteur informel ». Les entrepreneures et autres commerçantes ne devaient pas se contenter d’après la vice-présidente de la chambre de commerce de Libreville des tickets municipaux établis par la Mairie de Libreville. Des tickets sans valeur qui n’auraient aucun impact dans le développement d’une entreprise.
L’ONG Femmes ouvrières qui compte 102 membres s’est donnée pour mission de répertorier toutes les entreprises de ses membres qui sont dans l’informel pour les mettre en règles. Suivra ensuite des appuis financiers à travers les crédits qui seront accordés par des banques. Pour une meilleure garantie de remboursement, Marie Julie Nse-Ndzime et d’autres membres ayant une plus grande capacité financière avaliseront.