OYEM - 24 prisonniers de nationalité gabonaise et 35 étrangers ont été libérés samedi de la prison centrale d’Oyem au cours d’une cérémonie de remise de peine présidée par le gouverneur de la province du Woleu-Ntem, Jean Gustave Meviane M’Obiang, a constaté un journaliste de l’AGP.
La cérémonie a eu lieu dans la cours d’honneur de la prison centrale d’Oyem, sis au quartier peloton dans le 1er arrondissement de la ville, en présence du procureur de la République près le tribunal de première instance d’Oyem, Wilfried Alexis Boulet, des directeurs et chefs de services ainsi que les responsables des forces de sécurité et de défenses.
Parmi ces 59 détenus figuraient deux femmes gabonaises et quatre étrangères. Il s’agit de détenus jugés coupables de délit mineurs et d’infractions tels que l’absence de titres de séjour au Gabon.
Le gouverneur de la province a rappelé aux bénéficiaires du décret numéro, 0095/PR du 8 févier 2016 qu’il n’y a rien de plus important dans la vie d’un homme que d’être libre et vaquer tranquillement à ces occupations, signifiant aux étrangers de respecter les lois en vigueur en République gabonaise.
Pour entrer au Gabon il faut avoir un passeport et un visa qui détermine effectivement la durée de votre séjour sur le territoire national, a-t-il précisé.
Jean Gustave Meviane M’Obiang a pointé la responsabilité des forces de sécurité et de défense dans l’entrée massive d’étrangers sans papiers au Gabon car, pour lui partir des différentes frontières du Gabon pour atteindre Oyem nécessite forcement la complicité de certains éléments de la gendarmerie nationale et de la police des frontières, a-t-il martelé.
Le procureur général de la République, à Oyem, Wilfried Alexis Boulet, a demandé aux graciés de tout faire pour ne pas repasser par la case prison fustigeant les paresseux qui préfère actuellement rester en prison où il sont logés nourris gracieusement avec l’argent du contribuable gabonais.
‘’Nous sommes très contents de sortir de prison et remercions le président de la République parce ce que nous savons en notre fort intérieur les actes impropre que nous avons posé. Il nous a donné une seconde chance ‘’, a expliqué le porte-parole des graciés, Bingo.
