Paris - Entre l’opposition et le pouvoir gabonais, le dialogue apparaît inéluctablement bloqué entre les deux camps qui s’affrontent, notamment autour de la personnalité même du chef de l’État, Ali Bongo Ondimba. La période précédant l’élection présidentielle de 2016 s’annonce de plus en plus tendue avec une opposition qui semble clairement résolue à poursuivre le bras-de-fer. Le secrétaire général de l’Association Renaissance France, Andy Mokambi donne son avis sur Gabonews.com.
Gabonews (GN) : Que pensez-vous de la situation politique actuelle au Gabon ?
Andy Mokambi (AM) : La situation politique du Gabon est très complexe, pourquoi complexe ? Nous assistons aujourd’hui à une guerre des héritiers d’Omar Bongo Ondimba, quelques choses de nouveau pour le Gabon, une guerre générationnelle, entre un ancien système qui veut pas perdre ces avantages et un mode de fonctionnement propre à lui et un nouveau système appelé émergent qui veut changer tout par tous les moyens avec ou sans le soutien des anciens. La politique gabonaise est entre incompréhension et manque de dialogue.
GN : Pensez-vous qu’Ali Bongo Ondimba est le candidat qu’il faut pour l’avenir du Gabon ?
AM : C’est une évidence, Ali Bongo c’est quand même : des meilleures conditions de santé, avec la CNAMGS, des meilleures infrastructures routières, la diversification de notre économie, d’un pays rentier, nous sommes passés à une économie plus diversifiée qui peut mieux supporter la chute des prix du pétrole, le programme graine, la création d’emplois, la réduction de la pauvreté par l’autonomisation financière des populations économiquement faibles.
Ali Bongo c’est également le programme égalité des chances, programme destiné à changer le Gabon en profondeur, il consiste à passer d’un système de privilège à un système d’égalité de chance afin de mener le Gabon sur la voie de la richesse et de la prospérité et de contribuer au bien-être des gabonais. Rien que pour cela nous pensons nous à Renaissance France et plus particulièrement moi, que le Président Ali Bongo est le mieux placé pour mener le Gabon vers sa destinée.
GN : Accompagner, informer, présenter, expliquer aux franco-gabonais et aux gabonais de France, le plan stratégique Gabon émergent (PSGE) la politique du Président de la République. Renaissance France serait donc en quelque sorte une mini armée du Président candidat Ali Bongo Ondimba ?
AM : Mini armée non, quand même pas, une force de proposition et arrière- garde oui.
GN : Pourquoi observons nous ces derniers temps en France un silence glacial du côté des supporters d’Ali Bongo Ondimba ?
AM : Les gabonais de France sont derrière Ali Bongo Ondimba. Pour preuve Gabonews France a couvert avec succès récemment dans le 16è arrondissement de Paris, la sortie officielle du Collectif France pour ABO 2016 de Mme Thérèse Nguema. C’est un signe que les supporters d’Ali ne dorment pas. Nous préparons un grand événement, Renaissance, PDG, associations et les partis de la majorité, les vraies choses commencent.
GN : Que pensez-vous de l’action ou du combat politique de l’opposition gabonaise ?
AM : Tout d’abord je tiens à la félicité car elle fait son travail, ce qui démontre encore une fois que le Gabon est un pays où la démocratie est en marche. Mais je constate qu’il y a plusieurs camps et des divisions ce qui n’est pas forcement à leur avantage en termes de stratégie. Le Gabon attend de l’opposition un programme et non un discours qui divise et fragilise l’unité nationale. Mais bon comme on le dit que le meilleur gagne.
GN : Et pensez-vous gagnez ?
AM : Nous sommes en démocratie et la beauté de la démocratie c’est bien la souveraineté du peuple, alors c’est au peuple gabonais de décider le moment venu, mais je sais qu’on va gagner.
GN : Quel message pouvez-vous lancer à vos compatriotes pour la prochaine échéance ?
AM : Nous avons un devoir de solidarité et de fidélité, ce combat nous le mènerons ensemble et tous unis, c’est tous unis autour du Chef de l’Etat dans une chaine d’union puissante que nous pourrions vaincre nos adversaires.
